A quoi servent les injections de toxine botulique ?
En décontractant les muscles responsables des plissements répétés sur certaines zones du visage et du cou, cette protéine produite en laboratoire atténue, après injection dans les tissus, les rides les plus visibles, marquées et tenaces. Explications.
Prendre un air étonné, inquiet, enjoué ou fâché est un moyen naturel de communiquer à autrui ses sentiments positifs ou négatifs. A la longue, ces expressions ont aussi des incidences sur l’aspect général de la peau. Les rides dites « dynamiques » qui s’installent et se creusent sur le front, entre les deux sourcils et autour des yeux, résultent des mouvements réguliers des muscles faciaux, particulièrement denses et nombreux (le visage en compte 43 au total).
Comment se forment les rides d’expression ?
Après l’âge de 30 ou 40 ans, leurs contractions laissent des traces d’autant plus accentuées et durables qu’elles s’exercent sur une peau qui perd progressivement en élasticité et en fermeté sous l’effet du vieillissement cutané.
Les rides du front prennent la forme de lignes horizontales causées par les haussements de sourcils, mimiques qui traduisent, plusieurs fois par jour, un sentiment de gêne, de surprise ou d’inquiétude.
Le froncement de ces mêmes sourcils, signe de perplexité et de réflexion, sollicite le muscle corrugateur, symboliquement surnommé « muscle de la tristesse : par leurs mouvements répétés, ces tissus sont à l’origine des « rides du lion », des sillons verticaux et horizontaux qui apparaissent sur la glabelle, zone située entre les deux arcades.
Les rides dites du « lapin » naissent sur les bords latéraux du nez, par suite de l’activation régulière du muscle compresseur de la narine.
Enfin, les fameuses pattes d’oie se développent sur le contour des yeux, partie du visage animée par le muscle orbiculaire qui permet la fermeture volontaire des paupières et leurs – 28 000 ! – clignements quotidiens.
En bloquant les neurotransmetteurs qui déclenchent la contraction des muscles, la toxine botulique contribue à détendre la zone traitée. Ce relâchement localisé dissipe les marques provoquées par certaines expressions du visage, stoppe la progression des rides existantes et prévient l’apparition de nouvelles : les parties les plus touchées – front, nez, angle externe de l’œil – se font ainsi plus lisses et retrouvent temporairement une seconde jeunesse. Lors de la consultation avec un médecin de la clinique esthétique Maison Tóā, vous pourrez échanger sur la zone que vous souhaitez traiter et sur vos éventuelles interrogations.
Combien de temps durent les effets de la toxine botulique ?
La toxine botulique, mondialement connue à travers une de ses plus célèbres marques commerciales– Botox – adoptée aux Etats-Unis à la fin des années 1980, est une substance naturelle extraite d’une bactérie et synthétisée en laboratoire pharmaceutique à des fins curatives et cosmétiques.
En plus de son usage en médecine esthétique, cette molécule, administrée par injection, est indiquée dans le traitement de très nombreuses pathologies provoquées par une hyperactivité musculaire.
La parfaite maitrise du produit par les praticiens expérimentés de la clinique esthétique Maison Tóā (Lausanne, Suisse) permet de traiter d’autres zones sensibles, en plus de celles des yeux, du nez et du front. La toxine botulique peut cibler le muscle orbiculaire des lèvres pour atténuer les lignes qui s’étirent autour de la bouche (les rides du « fumeur »). La molécule est également injectée dans les muscles de mastication afin de réduire la largeur de la mâchoire et arrondir un visage « carré ». Elle agit aussi sur les muscles platysma responsables de rides verticales sur le cou, ou encore sur le muscle mentalis pour détendre la peau du menton.
Les injections à base de toxine botulique sont réalisées par nos médecins qualifiés à l’aide d’aiguilles très fines qui n’occasionnent aucune gêne pour le patient et atteignent avec une précision extrême les muscles à neutraliser.
Les effets bénéfiques du traitement, visibles 7 à 14 jours après l’injection, sont complétement réversibles et s’estompent dans les 4 à 6 mois (en moyenne).